Le monde dans lequel nous vivons est plongé dans le mensonge, dans ce monde on ne peut faire confiance à personne. Tomber amoureux puis se faire duper, tromper, ce sont des choses abominables, qui existent sur Terre. Tous ces manipulateurs qui existent aussi dans ce monde, que veulent-ils à la fin? Les manipulateurs, s'ils se sentent visés, savent qui ils sont, c'est déjà une chose... Mais dans ce monde, il existe aussi l'art, l'espoir de pouvoir s'exprimer avec des couleurs et des formes dans le but d'impressionner celui qui le regarde. Néanmoins, ce n'est pas facile de ressentir ce que l'artiste a essayé d'exprimer. Ce métier d'artiste est difficile mais c'est le seul moyen de s'exprimer.

Les temps ont changés... il y a maintenant la technologie, l'art graphique, l'infographie, le graphisme... L'art graphique a presque détrôné la peinture et le dessin. D'ailleurs, est-ce que l'on peut appeler cela de l'art ? Comment peut-on arriver à exprimer nos sentiments via des éléments graphiques ? C'est la question que se posait Han Jun Bin. C'est qui, lui ? Son histoire n'est pas fantastique mais on sait qu'il avait une belle passion. Il se dévouait complètement pour cette passion qu'était le graphisme. Pouvoir créer lui-même des affiches ou des éléments qui dépassaient la réalité. Il était atteint d'une maladie, le cancer. Une forme de cancer qu'on ne pouvait pas encore éliminer ou bien soigner. Malgré tout il était heureux, riche et il était devenu ce qu'il voulait être. Chaque dernier jour de vie qui lui restait, il pouvait aller travailler heureux sans se plaindre des horaires ou de la fatigue. Han Jun Bin était même devenu assez riche pour faire un don ou créer quelque chose avant de mourir, pour laisser une part d'héritage. C'est son frère jumeau qui était en très bonne santé, qui avait la possibilité de poursuivre le rêve de Jun Bin. Il s'appelait Han Tae Sun et avait lui aussi un rêve, c'était de pouvoir voir son frère reposer en paix. Les dernières paroles de Jun Bin furent :

« Tae Sun.. je voudrais que tu puisses créer une école pour faire partager la passion du graphisme. Mon héritage, utilise le pour l'école et seulement pour l'école. Je t'aime... »

C'était son dernier souhait, celui qui était inscrit sur son testament. L'héritage revint en partie pour l'école que Tae Sun créa.

Ce jour, Tae Sun appela l'école Pohang. L'école de graphisme a été crée le 21 Juillet 2008 et compte à son actif beaucoup d'élèves depuis son ouverture trois ans auparavant. Son système éducatif est bon et l'école est classée dans le top 10 des élites de la Corée du Sud. Tae Sun a réussi à réaliser le rêve de son défunt frère jumeau. Il est assez jeune, certes, mais il a les responsabilités requises pour pouvoir maintenir Pohang.

Malgré tout au sein de l'école, il y a certaine rivalité. Les « élites » se battent presque, les « moyens » s'entraident comme ils le peuvent et les « débutants » sont souvent perdus. L'ambiance est agréable, malgré les quelques rivalités. Les professeurs sont là pour les aider, malgré les critiques parfois dures à encaisser. C'est nécessaire pour avancer, tout le monde doit un jour ou l'autre entendre ce genre de propos... Les professeurs ne cherchent pas à blesser les élèves, mais seulement à les aider, eux aussi avaient dû entendre un jour ou l'autre ces genres de mots, et voyez leurs niveaux maintenant!

Qui arrivera à atteindre son rêve le premier ?